Le Musée de Royan réunit une soixantaine d’oeuvres pour rendre hommage à ce peintre de la seconde moitié du XXe siècle. Très connu en Europe, de Jordan est également présent outre-Atlantique dans des collections privées.
Son père, lui-même artiste, l’éveille très tôt à la culture. Le jeune Henri remporte son premier concours à 13 ans. Il s’intéresse d’abord à la céramique et à la tapisserie mais l’essentiel de son oeuvre se compose de gouaches, de pastels et d’huiles. Devenu adulte, il travaille avec Jean Lurçat et Jean Picart Le Doux. Il croise la route de Picasso, Maillol, Dali et Dufy.
De Jordan effectue un tour du monde de deux ans et revient très marqué par les couleurs polynésiennes, orientales, japonaises indiennes et sud-américaines. Il se consacre alors à la peinture.
Jouant avec les formes, il reste attaché à une figuration dont il ne se séparera jamais. Son oeuvre témoigne de la singularité créatrice d’un artiste qui n’a jamais cessé de transporter sur la toile la lumière du monde.